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Jean Michel bazire un Crack à l'état brut !

La carrière du grand Jean Michel Bazire !

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Publié le 09/02/2010 à 12h24

Et si le crack de Vincennes n’était pas un cheval mais un homme ? Depuis de nombreuses années le driver sarthois est tout simplement hors normes. Battant record sur record « JMB » est reconnu par ses pères comme le meilleur driver de tous les temps. Adulé par le peuple et particulièrement les turfistes ce professionnel a toujours su garder les pieds sur terre. Capable d’améliorer les performances d’un cheval comme personne sa présence au sulky d’un concurrent est à chaque fois suivie avec grand intérêt. Ayant tout gagné il a toujours soif de victoires et se réveille tous les matins avec la même envie et le même enthousiasme de découvrir de nouveaux champions.

Une destinée toute tracée dès sa plus jeune enfance ! Fils et neveu des entraineurs Michel et Christian Bazire le petit Jean Michel était prédestiné à terminer sur un sulky. Né le 16 avril 1971 au Mans il monte pour la première fois cinq ans plus tard sur un poney avant de commencer le sulky à l’âge de 9 ans. Une fois certain de vouloir exercer le métier difficile et parfois ingrat d’entraineur il est envoyé par son père à l’excellente école de Graignes. Il y effectuera tout son apprentissage et apprendra les ficelles du métier au côté de futurs grands comme Yves et André Dreux.

Ses premiers pas et sa première victoire ! Il débute à 16 ans en compétition en tant qu’apprenti et drive beaucoup de chevaux de son oncle Christian. Son premier succès intervient le 24 aout 1987 au sulky de Quélasio sur l’hippodrome de Vincennes. Ce n’est seulement que trois années plus tard qu’il passe professionnel en menant à la victoire un cheval entrainé par son « tonton » Ulysse de Vicomte. A la suite de cette accession chez les pros il continue patiemment à apprendre le métier dans l’ombre des grands drivers de l’époque. Jusqu’ici rien ne laissait penser que le natif de la Sarthe deviendrait le grand Jean Michel Bazire.

1997 ! Le début de la gloire. Ca y’est les succès s’enchainent et la confiance des entraineurs et des propriétaires commence à venir. Cette année est celle de la découverte du crack driver. Il finit en tête du classement combiné trot attelé et trot monté devant les grosses pointures du moment. Se faisant un prénom il est rapidement très apprécié des parieurs du à ses nombreuses inspirations qui le font gagner. Dès lors les surnoms pleuvent ! De l’homme aux mains d’or au Maestro en passant par le Zidane des courses « Jean Mimi » comme l’appelle affectueusement les parieurs devient à 26 ans la coqueluche du temple du trot.

A présent la machine est lancée ! Il n’y a plus une course ou l’on ne voit jean Michel Bazire au dessus des 10 contre un. Joué les yeux fermés par les parieurs comme Jean Claude Hallais ou Jean René Gougeon pouvaient l’être il vise à présent le sulky d’or et les grandes victoires. Mais à cette époque là un driver domine tout et n’est pas prêt à céder sa place. Il se nomme Jos Verbeeck ! Le diable belge ! Il faudra alors au Maestro l’envie de vaincre pour pouvoir devancer l’ogre venu de Belgique. En 1998 après sa victoire dans le classement combiné il obtient la récompense suprême en gagnant son premier sulky d’or. Un bonheur d’autant plus grand qu’il a une bonne chance de gagner le prix d’Amérique un mois plus tard avec la grande Mony Maker. Et en ce dernier dimanche de janvier c’est chose faite ! Il gagne la plus grande course du monde. Dès lors plus rien n’arrêtera le meilleur driver du monde ! Hormis une petite incartade dans son palmarès en 1999 où il perd son sulky d’or au dépend de son rival il ne laissera plus une miette à ses adversaires.

Deux prix d’Amérique deux prix de France trois prix de Paris un prix de Normandie un prix de l’atlantique une Elitloppet et j’en passe car la liste serait trop longue. Un Crack ! C’est le mot qui lui colle à la peau. Vainqueur de 11 sulkys d’or JMB a épinglé les plus grandes courses du monde lors de ses voyages à l’étranger. Champion des temps modernes il ne sera pas égalé de sitôt. A l’orée de ses 40 ans comme aimait à le chanter la rock star Johnny Halliday il est « l’idole des jeunes ». Aimé comme jamais par le public tirons lui un grand coup de chapeau en le remerciant de toutes ses envolées vécues avec lui dans le tournant final. Monsieur bazire ne changez pas ! Restez vous-même car c’est votre simplicité et votre talent qui nous plongeront toujours dans ces rêves éternels ! Merci pour tout Jean-Mi !

Giovanni Laplace.

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